Quels cours choisir?

Le grand avantage d’offrir différents cours est de permettre à nos clients de choisir comment orienter leur entraînement selon leurs objectifs spécifiques, leurs faiblesses et leurs préférences d’entraînement.

Découvrez la description de chacun de nos cours :

Voici quelques indices pour choisir les bons cours adaptés à vos objectifs, mais aussi pour éviter de tomber dans le surentraînement.

Distribution des charges d’entraînement par zones

Parmi l’évidence scientifique et les pratiques appliquées dans le domaine de l’entraînement pour les sports d’endurance, trois distributions d’intensité ont démontré leur efficacité.

Cette distribution correspond au temps total d’entraînement passé dans chaque zone. Tous les entraînements sont inclus : vélo, course, musculation, fat bike, ski de fond, et toute autre forme de cross-training.

De façon générale, il est recommandé de viser 2 à 3 entraînements intenses (zone 3 et plus) par semaine, et de consacrer le reste du temps à des séances en basse intensité.

Polarisé

La majorité du temps est consacrée à Endurance, avec quelques touches très intenses en Puncheur.

Peu de place pour le Grimpeur : l’idée est de séparer clairement les efforts faciles et les efforts très difficiles.

C’est une méthode simple et efficace pour développer une base solide tout en travaillant la puissance maximale.<

1 cours : 1 Puncheur

2 cours : 2 Puncheur ou 1 Puncheur + 1 Endurance

3 cours : 2 Puncheur + 1+ Endurance

(Option : remplacer une séance d’Endurance par un Grimpeur pour varier)

Pyramide

Ici, la base reste en Endurance, mais on ajoute un volume plus important en Grimpeur, avec un peu de Puncheur au sommet.

L’image d’une pyramide : beaucoup de facile, un peu de moyen, quelques touches d’intense.

Une répartition équilibrée qui permet de progresser sur plusieurs plans sans être trop extrême.

1 cours : 1 Grimpeur

2 cours : 2 Grimpeur ou 1 Grimpeur + 1 Endurance

3 cours : 2 Grimpeur + 1+ Endurance

(Option : remplacer une séance d’Endurance par un Grimpeur pour varier)

Sweet Spot

Un style qui mise davantage sur le Grimpeur, avec beaucoup de temps passé à une intensité soutenue mais tenable.

Moins de très facile, moins de très difficile, mais plus de constance autour d’un effort “rentable”.

C’est une approche populaire pour maximiser le temps passé à travailler efficacement, surtout quand les heures d’entraînement sont limitées.

1 cours : 1 Grimpeur

2 cours : 2 Grimpeur ou 1 Puncheur + 1 Endurance

3 cours : 3 Grimpeur ou 2 Grimpeur + 1 Endurance

4 cours : 2 Grimpeur + 1 Puncheur (ou un 3e Grimpeur) + 1 Endurance

Des objectifs plaisir plutôt que la performance

Ces athlètes maintiendront un entraînement général tout au long de l’année. Il y a plus de place pour la flexibilité, mais il est important de ne pas inclure trop de séances intensives afin d’éviter le surentraînement.

  • 1-2 cours par semaine : sweet spot

    3 cours par semaine : polarizé

  • Pyramide

  • Polarisé

Cyclistes qui aiment se lancer des défis

La majorité du temps, les chercheurs de défis peuvent suivre un mode d’entraînement général. Cependant, il est souvent très bénéfique de rendre l’entraînement plus spécifique durant les 2 à 3 mois qui précèdent leur défi.

  • Souvent, les athlètes souhaitent se concentrer uniquement sur le type de terrain qu’ils rencontreront pendant leurs vacances. Toutefois, il peut être pertinent de commencer par travailler sur d’autres faiblesses avant de passer à une préparation plus spécifique.

    En cas de doute, le modèle sweet spot est une bonne façon de se préparer à plusieurs journées difficiles à vélo.

  • Pour ces défis, ce sont souvent l’aspect technique et les montées qui limitent les athlètes. On adopte un modèle pyramidal avec des séances de puncheur occasionnelles.

  • Les fondos sont semblables au gravel où les montées représentent une grande partie du défi. L’aspect technique ne vient plus du terrain, mais plutôt de la capacité à rester efficace dans un peloton, à conserver son énergie et à réagir aux changements de rythme.

    Les athlètes devront travailler leurs faiblesses, mais un modèle polarisé peut être particulièrement utile pour développer l’accélération nécessaire afin de suivre un groupe.

Les amateurs de la course

  • Les triathlètes doivent maintenir des puissances modérées pendant de longues périodes, avec très peu de variation. Ils doivent développer leurs capacités de VO₂ durant l’intersaison en adoptant une approche polarisée, puis passer à un modèle pyramidal en pré-saison afin de travailler la spécificité de leur discipline.

  • Commencer avec un modèle pyramidal durant l’intersaison, puis transitionner vers un modèle polarisé pendant la pré-saison.

  • C’est très similaire aux athlètes qui s’entraînent pour des courses sur route, mais avec des épreuves plus courtes. Pour cette raison, la distribution d’intensité peut se rapprocher de celle du sweet spot durant l’intersaison.

  • Les courses d’enduro comprennent uniquement des descentes chronométrées, mais les athlètes doivent également effectuer les montées entre ces descentes. Ils devront adopter un modèle polarisé aussi bien durant l’intersaison que la pré-saison.

Les athlètes qui visent des courses et construisent leur saison autour de ces objectifs devront suivre une préparation plus longue, avec une structure plus rigoureuse. Leurs plans incluront souvent deux phases principales, où l’emphase change afin de permettre d’atteindre un pic de performance plus élevé à des moments clés.